Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/05/2024

Reportage de Lionel Baland : le parti nationaliste roumain AUR organise un rassemblement européen.

Breizh-info.png

I.png

AUR.jpg

DF.jpg

Likoud.jpeg

Republika.png

BBB.png

PRO.png

Allaince Nationale Lettonie.png

SP.png

VB.jpg

PN.jpg

Ligue.jpg

Revival.png

PiS.jpg

Reconquête.png

SPD.png

Roumanie. Le parti nationaliste roumain AUR organise un rassemblement européen :

https://www.breizh-info.com/2024/05/05/232680/reportage-l...

MEGA 2.jpeg

04/05/2024

Selon la ville de Cologne, dans les piscines, ce sont les Allemands d'origine qui pratiquent des attouchements.

Allemagne. Selon la ville de Cologne, dans les piscines, ce sont les Allemands d'origine qui pratiquent des attouchements ou qui poussent des gens dans l'eau.

Cologne 1.jpg

Styrie : le FPÖ est donné à 29 %.

FPÖ.jpg

Autriche. Styrie. Les patriotes du FPÖ sont donnés à 29 % pour les élections pour le Parlement de Styrie de l'automne 2024.

Styrie 1.jpeg

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

NEOS : libéraux

19:29 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

Blackpool south : Mark Butcher de Reform UK arrive troisième avec 16,9 %.

Reform UK.jpg

Royaume-Uni. Lors de l’élection législative partielle du 2 mai 2024 à Blackpool south, le candidat de Reform UK Mark Butcher arrive troisième avec 16,9 %.

(https://www.blackpool.gov.uk/Your-Council/Voting-and-elec...)

Mark Butcher.jpg

03/05/2024

Giorgia Meloni est tête de liste de Frères d'Italie dans toutes les circonscriptions.

FI-AN.jpg

Italie.

FdI 1.jpeg

"Meloni est prête à présenter le neuvième paquet d’aides à Kiev, parmi lesquelles figurent aussi les Samp-T."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.  

COMMENTAIRE, Repubblica, A. Bonanni, « La guerre dans les urnes » : « Les déclarations de Macron dans son interview de The Economist ont le mérite de mettre la guerre et le facteur Poutine au cœur de la campagne électorale européenne. Jusqu'à présent, les forces politiques ont fermé les yeux. Comme si la guerre n'était pas une menace réelle, comme si les choix qu'elle impose ne concernaient pas les citoyens qui seront appelés aux urnes en juin. Parmi les nombreux pays européens qui pratiquent la politique de l'autruche, l'Italie est au premier rang. Notre gouvernement est issu d'une coalition dans laquelle les amis de Poutine jouent un rôle clé. Mais cela ne semble gêner personne. Alors que G. Meloni se dit engagée dans la défense de l'Ukraine, son adjoint, Salvini, s'empresse de déclarer que "jamais un soldat italien" ne sera impliqué dans le conflit : une assurance qui ouvre la voie à l'offensive russe, qui sape la dissuasion de l'OTAN et dont le Kremlin, s'il gagne un jour cette guerre, sera certainement reconnaissant. Sur le front de l'opposition, en revanche, on parle toujours d'un possible "champ large" entre le PD et les Cinq Étoiles. Le seul obstacle semble être la nomination de tel ou tel candidat local ou les petites polémiques entre les leaders des deux partis. Le fait que Conte se soit prononcé à plusieurs reprises contre l'envoi d'armes à l'Ukraine envahie au nom d'un pacifisme à sens unique ne semble pas être un obstacle à la coalition. Il est clair que la déclaration de Macron est également motivée par des raisons électorales. L'opposition d'extrême droite française, dont les sondages prédisent la victoire lors du scrutin de juin, est liée à la Russie depuis des années, tout comme les ultras nationalistes européens en Allemagne, en Italie, en Hongrie, en Autriche et en Slovaquie. Accentuer la tonalité anti-Poutine, c'est appeler tout le monde à choisir son camp. Le message que Macron adresse à ses électeurs, mais aussi aux plus de trois cents millions d'Européens qui seront appelés aux urnes, est simple et clair : attention à ne pas considérer les élections de juin comme un vote de protestation. L'Europe qui émergera de ce scrutin sera appelée à faire des choix difficiles et radicaux pour éviter "une mort plus brutale que ce qu’on imagine". Au cours des cinq prochaines années, il sera nécessaire de donner forme et substance à une véritable défense européenne. L'Europe devra se doter d'une "intelligence" unifiée et centralisée, sans laquelle il n'y a pas de diplomatie ni de défense communes. Et elle devra se doter de sa propre force de dissuasion nucléaire, aujourd'hui sous la souveraineté exclusive de la France. Macron, qui a rappelé à juste titre l'extrême gravité du moment, sera-t-il prêt à une telle cession de souveraineté ? Pour le savoir, il faudra, lors des élections de juin, sauver l'Europe des amis de Poutine en acceptant le fait que sa guerre nous engage tous personnellement. » 

ARTICLE, Il Foglio, « Des armes et pas de drapeaux blancs » - « Meloni est prête à présenter le neuvième paquet d’aides à Kiev, parmi lesquelles figurent aussi les Samp-T » : « Le gouvernement italien s’apprête à approuver un nouveau paquet d'aides militaires à l'Ukraine. Dans les prochains jours, peut-être dès la semaine prochaine, la présidente du Conseil, selon les rumeurs recueillies par Il Foglio dans les milieux de l'OTAN, présentera un nouveau décret- loi qui contiendra une nouveauté intéressante : l'envoi à Kiev d'une batterie de défense Samp/T (système de missiles sol-air) supplémentaire. La décision, que Giorgia Meloni a déjà partagée avec le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), prévoit l'envoi à l'Ukraine de la batterie qui se trouvait en Slovaquie et le retour en Italie d'une batterie qui se trouve actuellement au Koweït. Le décret, une fois approuvé, sera soumis au Copasir [le Comité parlementaire pour la sécurité de la République, ndt.], car il est secret, mais le choix que fera le gouvernement aura néanmoins un impact sur le débat politique. La Ligue de Salvini et Vannacci dira-t-elle quelque chose ? Le Pd de Schlein et la brigade autour du candidat catholique Tarquinio vont-ils protester et suivre le Mouvement 5 Etoiles en leur demandant d'arrêter d'armer l'Ukraine ? L'actualité est là, le choix est imminent, la polémique sera là mais la direction est la bonne : défendre le peuple ukrainien en lui offrant des armes et non des drapeaux blancs. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Naso « Soutien de l’UE aux entreprises expropriées en Russie » - « Création d’un groupe de travail, le ministre Tajani (Frères d’Italie) relance l’idée d’une intervention européenne pour indemniser les entreprises. Un groupe de travail et des rencontres régulières au ministère des Affaires étrangères. »

ARTICLE, Il Messaggero, R. Amoruso « Feu vert aux premiers mini-réacteurs nucléaires. » 

ARTICLE, Il Messaggero, G. Franzese « Voitures non polluantes, les subventions arrivent. Le ministre Urso annonce des fonds pour les nouveaux producteurs. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/05/2024

Miloš Vučević du SNS devient Premier ministre.

SNS 1.jpg

Serbie. Miloš Vučević du SNS devient Premier ministre.

Miloš Vučević.jpg

La publicité électorale d'Ewa Zajączkowska-Hernik.

Konfederacja.jpeg

Pologne. La publicité électorale d'Ewa Zajączkowska-Hernik du parti nationaliste polonais Konfederacja.

K 1.jpeg

Beatrix von Storch de l'AfD a porté plainte contre Rüdiger Schuch.

AfD.jpg

Allemagne. Beatrix von Storch de l'AfD a porté plainte contre Rüdiger Schuch, le président du service social de l’Église protestante Diakonie.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/30/le-...)

La co-présidente du SPD déclare que l'AfD est un "parti nazi".

AfD.jpg

Allemagne. La co-présidente du parti social-démocrate allemand SPD Saskia Esken a déclaré à la télévision autrichienne que le parti patriotique allemand AfD est, selon elle, un parti « nazi ». Elle désire tarir les flux financiers de l’AfD.

La liste à laquelle prend part Italexit est refusée, ainsi que celle des radicaux de Forza Nuova.

Italexit.png

Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, Messaggero, « Elections européennes 2024, les partis ont déposé leur liste de candidats » : « Les listes électorales déposées auprès de la Cour d'appel de Rome pour les élections européennes des 8 et 9 juin sont au nombre de 18, comme en 2019. Trois listes avaient alors été rejetées. La dernière liste présentée hier soir avant l'heure limite de 20h était celle de Marco Rizzo, "Democrazia Sovrana e Popolare" : elle a été déposée sans avoir atteint le nombre de signatures requis et un recours avait déjà été annoncé. La liste "Alternativa popolare" du maire de Terni, Stefano Bandecchi, a été présentée et rejetée. Le même sort a été réservé à Forza Nuova, aux « Pirati » et au Parti animaliste-‘’Italexit’’. A Rome, des vérifications sont en cours sur les signatures présentées par Michele Santoro et la liste "Paix, Terre, Dignité" de Vauro : le résultat est attendu pour le 2 mai, probablement dans la matinée. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien pour l’Environnement -« ‘’Je dis à l'UE : la voiture électrique est l'avenir, mais n'arrêtez pas les moteurs à combustion" »  

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Chiesa,  « Environnement : le pacte du G7 triple les énergies renouvelables - La Coalition pour l'eau démarre. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/05/2024

Le BSW a pris part à Hambourg à la manifestation du 1 mai de la Confédération des syndicats allemands.

BSW.jpg

Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW a pris part à Hambourg à la manifestation du 1 mai de la Confédération des syndicats allemands.

BSW 1.jpg

"Pour la paix dans le monde : arrêter le spirale de la violence !"

Thuringe : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration du BSW à 16 %.

AfD.jpg

BSW.jpg

Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration du BSW à 16 % pour les élections du 1 septembre 2024 pour le Parlement de Thuringe. (Seuil à 5 %)

AfD 1.png

DIe Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

30/04/2024

Le président du service social de l’Église protestante Diakonie déclare : " Quiconque vote pour l'AfD par conviction ne peut pas travailler pour la Diakonie."

AfD.jpg

Allemagne. Le président du service social de l’Église protestante Diakonie, un des plus importants employeurs d’Allemagne, Rüdiger Schuch déclare : « Quiconque vote pour l'AfD par conviction ne peut pas travailler pour la Diakonie. »

Rüdiger Schuch.jpg

Rüdiger Schuch

"La colère des défavorisés d’Europe, une voix sur trois serait captée par les souverainistes."

FI-AN.jpg 

Italie. Revue de presse. 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Giorgia tête de liste mais à Bruxelles il n’y pas que les voix qui comptent » : « La campagne pour les élections européennes se concentre sur les noms des candidats. On se demande si l’idée d’écrire « Giorgia » sur le bulletin de vote serait un bon coup de campagne ou plutôt un escamotage pour personnifier la campagne et faire oublier les problèmes liés à la tenue des comptes publics. La présidente du Conseil italienne est donc candidate, reste à voir quel pourcentage elle obtiendra à Bruxelles afin de peser sur les négociations politiques et financières en vue de la prochaine loi de finances. Entre temps, le nouveau Pacte de Stabilité entre en vigueur et l’Italie figure parmi les 11 pays ayant un déficit excessif. Au-delà du nombre de voix que Fratelli d’Italia peut obtenir, ce qui compte aussi est ce que l’Italie mettra sur la table des négociations. Tout d’abord, l’Italie bloque toujours l’adoption du nouveau MES par l’ensemble des partenaires européens, l’ambiguïté demeure sur le Pacte de Stabilité (l’Italie avait d’abord voté pour fin 2023, puis contre il y a une semaine et enfin pour, hier, lors du Conseil des ministres de l’Agriculture qui a donné le feu vert formel). Outre ces tergiversations, il faut aussi évoquer le retard dans la mise en oeuvre du PNRR (avéré par la proposition de Giorgetti de reporter les échéances), les chiffres concernant les fonds européens pour 2021-2027 pour lesquels la dépense de l’Italie, ces trois dernières années, ne dépasse pas les 1%, sans compter le report de l’application de directives européennes, par exemple concernant les concessions balnéaires et les vendeurs ambulants. Il est par conséquent légitime de se demander si un consensus électoral, même important, permettrait de dissiper les ambiguïtés et les retards, et suffirait à renforcer une position de négociation pour laquelle les résultats concrets comptent aussi. Maintenant, le gouvernement tente une accélération sur le PNRR et les fonds de cohésion (le décret devrait être adopté aujourd’hui en conseil des ministres) mais là aussi une question se pose : la Présidence du Conseil concentre le pouvoir alors que le Parlement s’apprête à voter pour l’autonomie régionale différenciée. »

Meloni 1.jpg

ARTICLE, La Repubblica, de L. Fraioli, « Le G7 climat ‘’ferme’’ les centrales à charbon, l’arrêt est prévu pour 2035 » : « Une sortie du charbon d’ici la moitié de la prochaine décennie. A l’issue de la première journée de travail du G7 Climat, énergie et environnement, le ministre italien Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia) se garde bien de donner confirmation : ‘’il y a un accord technique, nous travaillons maintenant à un accord politique’’ dit-il, souhaitant ‘’attendre le document final pour faire des commentaires’’. C’est le ministre britannique qui a révélé quelques heures plus tôt l’accord sur l’arrêt des centrales à charbon d’ici 2035, évoquant ‘’un accord historique’’, ‘’un signal incroyable renvoyé au monde par les pays du G7 sur le fait que les économies les plus avancées sont prêtes à abandonner le charbon’’. Ceci dit, toutes les économies du G7 hormis le Japon ont déjà entamé le processus pour s’affranchir de l’énergie fossile la plus polluante. Le ministre italien Pichetto a déclaré qu’en Italie c’était une question de mois, ou ‘’en tous cas d’ici un an pour les centrales de Brindisi et Civitavecchia’’ alors qu’il vise 2027 pour la Sardaigne. ‘’Nous étions prêts dès septembre 2023 mais j’ai eu un doute, craignant un événement sur le plan géopolitique ; il y a ensuite eu le 7 octobre et la crise dans le Détroit d’Hormuz’’ a expliqué le ministre italien. Il y aurait également eu des avancées sur la réduction du plastique, ‘’le G7 reconnait pour la première fois que le niveau de pollution plastique est insoutenable’’ a déclaré la délégation française en marge des réunions. Le document final devrait également revenir sur la question de la finance climatique et sur le fait que l’aide aux pays en voie de développement devrait se compter non pas en milliards mais en milliers de milliards de dollars. Autre thème cher au gouvernement italien, la reconnaissance du gaz naturel comme ‘’combustible de transition’’, surtout en cas de crise géopolitique. Sans oublier le retour du nucléaire, sur lequel l’Italie bénéficie de l’appui des membres du G7 qui ont recours à cette énergie : Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, France et Japon. Le passage en question devrait être dédié plutôt à la fusion, jugée plus prometteuse, qu’à la classique fission. L’Italie est en revanche plus isolée sur la question des biocombustibles, afin de faire perdurer les véhicules à moteurs thermiques après 2035, mais les Sept miseraient plutôt sur l’électrique. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’A. Tajani, « Forza Italia est une maison pour les électeurs modérés, nous sommes loyaux envers la Présidente du Conseil mais nous sommes différents » : « Fratelli d’Italia et Forza Italia sont des partis différents, qui s’adressent à des électorats différents, c’est une des forces de la coalition au gouvernement. Le rôle de Forza Italia est de recueillir une large tranche de voix qui se situent entre Giorgia Meloni et Elly Schlein (PD), ces nombreux citoyens modérés qui se reconnaissent dans les valeurs chrétiennes, libérales, attachés à la Constitution, et pro-européens. A travers Forza Italia, je suis en train de créer une ‘’maison’’ dédiée aux Italiens qui croient en tout cela. Les résultats sont là, un document de soutien à Forza Italia a été signé lundi par de nombreux maires de toute l’Italie. Afin de porter ce projet, j’ai décidé de me présenter personnellement aux Européennes. Nous sommes loyaux, nous nous exprimons ouvertement, nous ne renonçons pas à notre identité, nous ne manigançons rien contre nos alliés. D’après le Traité du l’Union européenne, le prochain président de la Commission européenne devra être désigné par le PPE, qui sera sans aucun doute la première force politique à Bruxelles. Concernant le profil de technicien de Mario Draghi, je crois qu’il se prête mal à la direction des instructions européennes. En effet je crois en la primauté politique, en la force de la démocratie, la légitimité électorale est un élément fondamental d’un leadership efficace, reconnu par les citoyens. L’opposition nous accuse d’être déconnectés des problèmes des Italiens, mais c’est faux : le gouvernement a approuvé des mesures pour réduire les temps d’attente dans le système sanitaire, le ministre Zangrillo travaille depuis des mois à un allègement des procédures administratives, nous travaillons pour alléger les charges fiscales, la réforme de la justice est pour nous une priorité, la séparation des carrières pour les magistrats sera bientôt approuvée. En tant que présidente du G7, l’Italie a pour objectif stratégique la paix, une paix juste en Ukraine avec le retrait des troupes russes des territoires occupés, et un accord à Gaza permettant d’enclencher le processus vers la solution des ‘’deux Etats pour deux Peuples’’. L’objectif de Forza Italia pour les Européennes est d’atteindre au moins les 10% de voix, puis 20% aux prochaines élections législatives en Italie. Je me trouve actuellement en Arabie Saoudite, un pays central dans le Golfe, au Moyen-Orient et en Afrique, et donc un interlocuteur fondamental pour construire un projet de paix dans l’une des régions les plus difficiles du monde. Ces rencontres entre ministres européens et de la région peuvent être décisifs dans les négociations. Nous sommes dans une phase de pression sur les parties afin qu’un accord soit trouvé, beaucoup disent que ces négociations indirectes entre Israël et le Hamas pourraient être un tournant. Suite à la prise de contrôle de la filiale russe de l’entreprise italienne Ariston, décision que nous jugeons inacceptable, l’Ambassadeur russe en Italie a été convoqué par le secrétaire général du ministère. La Russie doit comprendre que de cette façon elle porte préjudice à elle-même et à sa crédibilité dans le monde. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Charles Michel, Président du Conseil Européen « Arrêtons la droite qui menace les idéaux de l’UE. Il faut une défense commune contre Poutine » : « ‘’Il faut nous concentrer sur la solidité économique, sur la création de nouveaux emplois en investissant pour la compétitivité et le marché unique des capitaux, comme nous l’indiquent Mario Draghi et Enrico Letta. Si l'UE était encore composée de 15 membres, nous serions plus vulnérables, plus faibles. Pensez à la confrontation avec la Chine ou la Russie. C’est pour cela que parmi les objectifs du prochain quinquennat figure la défense des valeurs de liberté et de démocratie qui caractérisent les Traités européens. Après la guerre en Ukraine, l'élargissement est une exigence qui s'est renforcée. Nous sommes politiquement déterminés. Nous devons être prêts pour 2030. Et puis il y a un autre pilier fondamental pour dire oui à un nouvel élargissement de l'UE, c'est la défense. La Russie s'en prend à notre liberté et à notre démocratie. Elle a mis le doigt sur un problème : Défense et sécurité. Toutefois, la montée du populisme lors des prochaines élections européennes pourrait mettre un terme à ce processus. Nous devons convaincre les citoyens du bien-fondé du projet européen, de sa nécessité. C'est une bataille politique à laquelle nous devrons faire face. Notre projet est un projet démocratique. La vision de Macron n'est pas pessimiste. Nous avons les outils pour grandir. Nous devons ouvrir les yeux et mener toutes les réformes nécessaires. Nous avons besoin d'une véritable souveraineté européenne, certainement pas de souverainisme.’’ » 

RAPPORT, La Repubblica, de L. De Cicco, « La colère des défavorisés d’Europe, une voix sur trois serait captée par les souverainistes » : « Un électeur sur trois au sein de l’UE se présentera aux urnes avec ‘’un profond sentiment de mal-être’’. Plus de 120 millions d’électeurs potentiels malmenés par les crises, les salaires qui reculent, le niveau de vie qui se détériore, une défiance croissante vis-à-vis de l’Europe qu’il est facile de caricaturer en marâtre. Un mélange de frustration et d’insatisfaction qui gonfle les voiles des partis populistes qui prolifèrent surtout à droite, offrant des recettes simples, des messages empathiques, des slogans ‘’pas nécessairement fondés sur des bases rationnelles mais proches sur le plan émotif des classes populaires et des travailleurs, qui se sentent de plus en plus menacés’’ observent le Censis dans son rapport sur l’Etat de l’Union. Il s’agit avant tout des personnes ayant ‘’subi un déclassement social’’ et pour qui la ‘’promesse d’amélioration des conditions de vie’’ a été ‘’trahie’’, alors que 34% des électeurs européens vivent dans des zones où les revenus ont diminué. Depuis 2008, le revenu disponible net par habitant a certes légèrement augmenté (+3,1%) mais il s’agit d’une moyenne qui dissimule des écarts macroscopiques. Sur les 233 territoires analysés par le Censis, 75 n’ont pas retrouvé le niveau d’avant crise et leur niveau de vie a même reculé de 8,1%, principalement en Grèce, en Italie et en Espagne, mais aussi en France, en Autriche, en Hongrie, et en partie en Belgique, en Allemagne et au Portugal. Parmi les 20 territoires les plus touchés, 7 se trouvent en Italie : il s’agit du Latium où les revenus par habitant ont reculé de 16%, de la Ombrie, de la Province de Trente, de Toscane. Sur l’ensemble des citoyens européens ayant souffert de ce déclassement près de 40% sont italiens. Les 6 régions du Sud (Calabre, Sicile, Campanie, Pouilles, Molise, Sardaigne) ont un PIB par habitant inférieur à 75% du PIB moyen de l’UE. Le poids démographique de l’UE recule également, les habitants des 27 représentaient 6,5% de la population mondiale il y a 15 ans, contre 5,6% aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant que moins de la moitié des européens aient confiance en les institutions de l’UE. Les Italiens sont dans la moyenne avec 49 et 46% de confiance respectivement pour le Parlement et la Commission européenne. Au point que ‘’pour la première fois aux prochaines élections européennes, moins d’un électeur sur deux pourraient voter en Italie’’ indique le directeur du Censis, ‘’une tendance insidieuse pour les démocraties libérales’’. Cette tendance profiterait surtout aux ‘’formations politiques qui se veulent rassurantes face aux spectres qu’ils agitent dans l’inconscient collectif européen’’, soit les populistes de droite comme de gauche. ‘’Giorgia Meloni est parvenue jusqu’à présent à se mouvoir selon deux axes, rassurante en Europe et auprès de l’OTAN, populiste-émotive pour l’électorat italien, mais si l’on n’affronte pas les problèmes structurels d’un pays on ne va pas loin’’ observe-t-il. » 

ARTICLE, Repubblica, E. Lauria et D. Raineri « ‘’C’est un secret’’ : le silence de l’Italie sur les missiles offensifs destinés à l’Ukraine » : « ‘’Les missiles Storm Shadow sont une arme extraordinaire. Le Royaume-Uni, la France et l’Italie fournissent ces armes pour qu’elles soient utilisées’’ dans la guerre en Ukraine ‘’notamment en Crimée. Ce sont des missiles qui sont vraiment en train de faire la différence’’. Ce sont les mots prononcés par Grant Shapps, le ministre de la défense britannique, qui a peut-être révélé, sans le vouloir, ce que l’Italie n’a pas avoué pour l’instant : l’envoi d’armes offensives à Kiev pour sa controffensive contre les troupes russes. Ce sont des missiles pouvant parcourir une distance de 250 km. Un porte-parole de la défense britannique a révélé à notre quotidien ‘’l’Italie et l’un de nos partenaires de défense les plus étroits et nous promouvons ensemble la sécurité européenne et nous collaborons dans des projets tels que le Gicap’’ [le nouvel avion de chasse Tempest]. En Italie personne, dans l’entourage du gouvernement Meloni, ne confirme (ni ne peut confirmer) la contribution italienne dans la fourniture des Storm Shadow à l’Ukraine. La liste des armements italiens livrés à l’Ukraine demeure toujours confidentielle et couverte par le secret d’Etat. Toutefois, les déclarations de Shapps ne prennent pas de court les hautes sphères de l’exécutif. Ce genre de missiles, du moins par le passé, aurait fait partie de la liste d’armes assurées par l’Italie. L’Armée a en dotation les Storm Shadow, même si, fait-on savoir, ils sont un peu obsolètes. Dans la guerre de résilience des Ukrainiens, toute arme en plus de la part des alliés occidentaux a son importance. »  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Leipzig : la CDU utilise des affiches en arabe et en turc.

Allemagne. Saxe. Les démocrates-chrétiens de la CDU ont accroché, dans le quartier central de Leipzig, 400 panneaux portant des affiches électorales en arabe et en turc. Durant la nuit, des inconnus les ont démolis et enlevés.

CDU 2.jpeg

29/04/2024

"Meloni se porte candidate : "Votez pour Giorgia.""

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.  

La presse titre largement sur l’annonce officielle de Giorgia Meloni de se présenter en tête de liste de son parti aux élections européennes : « Meloni se porte candidate : « votez pour Giorgia » » (Corriere della Sera), « Duel pour l’Europe » (Repubblica), « « Ecrivez « Giorgia » sur le bulletin de vote » » (Stampa), « Meloni et le défi en Europe » (Messaggero), « Meloni : « nous changerons également l’Europe » » (Giornale), « Meloni veut faire des élections européennes un référendum sur elle » (Domani). La visite du Pape François à Venise est aussi citée par certains quotidiens : « Le Pape : « Venise peut disparaitre, il faut la protéger »» (Repubblica), « Le Pape s’adresse aux jeunes : « Réveillez-vous, la vie est devant vous » » (Corriere della Sera).  

Sur X le hashtag #Vannacci, en référence aux propos du candidat de la Ligue pour les élections européennes, le général Roberto Vannacci, sur sa proposition de rétablir la séparation de classes pour les élèves handicapés. 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Bechis, « ‘’Changeons l’Europe, sur votre bulletin écrivez ‘Giorgia’’’ appelle Giorgia Meloni » : « Giorgia Meloni a annoncé sa candidature aux élections européennes lors d’un meeting à Pescara ce dimanche : ‘’j’ai décidé de me lancer pour les européennes et de me présenter dans toutes les circonscriptions’’. L’annonce était très attendue et elle a reçu une véritable standing ovation de la salle comble. Giorgia Meloni fait des élections européennes un referendum pour ou contre son gouvernement en demandant ‘’aux Italiens s’ils sont satisfaits du travail que nous sommes en train de faire. Si vous croyez encore en moi, je veux que vous écriviez ‘’Giorgia’’ sur le bulletin’’. C’est donc à Pescara, fief historique de la droite, que la leader trouve ce regain de popularité, ‘’le pouvoir ne me domptera pas et ne m’isolera pas’’ assure-t-elle à la foule en délire. Elle affirme qu’elle fera ‘’enfin passer la gauche à l’opposition en Europe’’. Dans la salle comble, la photo de groupe serait au complet, avec AntonioTajani (Forza Italia) et Maurizio Lupi (Noi con l'Italia) présents, s’il ne manquait pas Matteo Salvini qui se connecte brièvement à distance. Les deux alliés plaisantent alors que le leader de la Ligue s’affiche avec sa fille affirmant ‘’profiter d’un dernier week-end en famille avant la campagne’’. Giorgia Meloni annonce aussi qu’elle se porte candidate partout mais prévoit une campagne ‘’light’’ : elle ne prévoit pas de tournée ni de meetings à travers la Péninsule pour continuer à se consacrer pleinement au gouvernement sans soustraire une minute à ses activités - mais beaucoup d’interventions à la télévision et de déplacements de ministres. L’appel à voter en écrivant son seul prénom fait beaucoup d’effet et avait été étudié de longue date, comme un slogan, avec son entourage le plus proche dont fait partie sa sœur Arianna. Son discours est empreint d’un ton guerrier et identitaire. Meloni cite le MSI, le Mouvement social identitaire italien qui ‘’avait voté en faveur des Traités de Rome en 1957’’, et le général De Gaulle. Reprenant les thèmes de prédilection du gouvernement, elle évoque le Plan Mattei et le soutien à l’Ukraine, et s’en prend au superbonus pour la rénovation énergétique des bâtiments instaurer par le gouvernement 5 Etoiles de Giuseppe Conte. Elle promet qu’elle ‘’ne cèdera rien aux Socialistes’’ et s’en prend au Pacte Vert ‘’conçu par des bureaucrates dans un palais de verre’’. Elle qualifie enfin de débat ‘’surréaliste’’ l’hypothèse de sa candidature à la tête de la Commission européenne avant d’avoir ‘’écouter les résultats électoraux’’. » 

ARTICLE, La Stampa, F. Perina « Ce bond supplémentaire vers le parti personnel » : « En 2019, Meloni avait prononcé ces mots ‘’l’Europe est un comité d’affaires, un club de bureaucrates dominé par la France et l’Allemagne, un « super-Etat » qui se met d’accord sur comment piller les autres Etats européens’’. Aujourd’hui, le changement majeur que l’on peut constater est un bond en avant dans ses ambitions. Giorgia Meloni dévoile à ses électeurs son défi ultime, un système pour chambouler les équilibres continentaux et imposer à l’Europe le modèle italien : les Conservateurs, souverainistes et populaires au gouvernement contre tous les autres. Son modèle peut représenter un coup d’arrêt pour l’intégration européenne (qui n’a jamais plu à Meloni) et limiter les compétences de l’Union à un rôle de simple régulateur du commerce. Une défense commune sera éventuellement possible à condition que le reste des compétences aille aux Etats membres. C’est un pas en arrière vers l’ancienne CEE des années Soixante qu’elle évoque lorsqu’elle cite le général De Gaulle ‘’il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des Etats nationaux’’. C’est un objectif qui frôle l’utopie : imaginer que les Populaires européens aillent bras-dessous bras-dessus avec Marine Le Pen ou les néonazis du Afd. Chose improbable au vu des sondages. Mais c’est aussi une façon rusée d’unir les instances souverainistes – auxquelles Meloni ne veut pas renoncer –l’ancien accord du groupe de Visegrad avec le dialogue avec les modérés d’’Ursula von der Leyen (ou celui ou celle qui la remplacera à la tête de la Commission). L’aspect grandiose de son défi plaira aux électeurs de droite. C’est aussi un rehaussement des ambitions personnelles de la présidente du Conseil, qui sort de son rôle de cheffe de parti de majorité relative pour se présenter à l’électorat comme la titulaire d’une nouvelle marque, « votez Giorgia ». Le nom de famille ne sert plus, ce n’est qu’une suprastructure puisqu’il n’existe qu’une seule Giorgia. Cela aussi plaira à la droite. Le discours de Pescara dévoile ainsi la stratégie de Meloni : elle utilisera les élections européennes pour remporter un succès personnel, tout le reste (y compris le destin de ses alliés) est accessoire. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Arachi « Schlein critique Meloni « son discours est totalement coupé de la réalité » » : « Elly Schlein utilise une métaphore ‘’Meloni au pays des merveilles’’ , ‘’coupée de la réalitéentre la Présidence du Conseil et la télé-Meloni’’, car ‘’elle a caché les problèmes sous un fleuve de rhétorique : en une heure de discours, il n’y a eu aucune référence au système sanitaire et aux listes d’attente interminables qui sont de plus en plus longues en raison des coupes budgétaires’’. Dans ce discours, la secrétaire du Parti démocrate déplore le fait qu’il n’y ait ‘’aucune référence aux salaires trop bas, à la sécurité au travail, alors qu’on compte 1 041 morts en 2023 ; Selon Meloni l’Italie a changé, mais en pire’’. Les propos prononcés par Meloni à Pescara ont provoqué la réaction également du dirigeant d’Azione, Carlo Calenda, qui a annoncé hier sa candidature dans toutes les circonscriptions avec Elena Bonetti : ‘’c’est une disciple d’Orban, l’idée d’Europe de Meloni est en fait la fin de l’Europe. L’Italie est un grand pays fondateur de l’Union, certainement pas la Hongrie des amis de Poutine’’. Selon Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva ‘’Meloni est une influenceuse, elle nous demande de voter pour elle en Europe mais elle sait très bien qu’elle n’ira jamais au Parlement Européen’’. Giuseppe Conte (M5S) pour sa part, souligne que ‘’nous avons laissé une Italie qui parvenait à obtenir 209 milliards d’euros du PNRR pour les infrastructures, les investissements et la santé publique ; elle a donné son feu vert à un accord [le Pacte de Stabilité] avec des coupes à hauteur de 13 milliards par an qui pénaliseront les Italiens et leurs finances, tout comme le système sanitaire, les services, les écoles, avec une vague d’austérité’’. Pour Riccardo Magi de +Europa ‘’l’idée d’Europe des nations dont parle Meloni est celle des vétos des petits nationalismes, des chantages entre pays, des suspensions de l’accord de Schengen, des murs et des ports fermés’’. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur, par F. Olivo « Aucune loi spéciale n’est prévue dans les universités ni contre les manifestations ; en matière d’immigration, le modèle [des centres d’accueil en] Albanie sera reproduit » : « Concernant la situation actuelle au sein des universités italiennes, nous sommes plus attentifs qu’inquiets. Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas d’infiltration ou d’instrumentalisation menant à la violence. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Anna Maria Bernini, a proposé des mesures drastiques et je suis d’accord avec elle sur la nécessité de maintenir un climat pacifique au sein des universités. La bataille idéologique contre les collaborations avec les universités israéliennes n’a aucun sens. Au ministère de l’Intérieur, nous n’avons pas l’intention de changer les règles de l’ordre public dans les universités et encore moins de restreindre la liberté de manifester. Le seul point qui sera soumis au Parlement est une hausse des peines pour ceux qui commettent des violences contre les forces de l’ordre, mais cela n’impacte en rien la liberté de manifester. Il n’y a pas de raison d’être alarmiste quant aux défilés, mais chacun doit jouer son rôle. L’ordre public ne s’impose pas mais se maintient, en premier lieu grâce au comportement responsable des manifestants. Les forces de police interviennent sur les campus seulement lorsque c’est nécessaire, lorsqu’elles sont contraintes de s’interposer pour défendre quelqu’un ou quelque chose qui est menacé. [Q : Il existe un risque concret pour les Juifs en Italie ?] Toutes les initiatives possibles en matière de prévention ont été prises. Mais il y a surtout un problème d’ordre culturel, il faut à veiller à ce que personne n’instrumentalise le conflit à Gaza ou les choix du gouvernement israélien pour relancer la vieille polémique antisioniste ou les théories antisémites. Empêcher un journaliste de s’exprimer parce qu’il est Juif est une dérive barbare, cela n’a rien à voir avec le débat sur la crise au Moyen-Orient. Concernant le niveau de l’alerte terroriste, le contexte international génère des tensions, il n’y a toutefois pas d’éléments particuliers sur des actions préparatoires en cours sur notre territoire. L’affaire de la répression de la manifestation étudiante à Pise est un cas isolé. Il y a eu une hausse de 40% des manifestions en Italie mais seulement 2% ont posé problème. On l’a notamment vu le 25 avril [anniversaire de la Libération], date d’une grande valeur symbolique qui célèbre la liberté après la fin du régime, de l’occupation nazi-fasciste et de l’horreur de la guerre. Il ne faut pas tenter de récupérer cette date au profit d’un camp politique plutôt qu’un autre. Le G7 à Venaria près de Turin pourrait être utilisé, comme on le voit avec ce type d’événement, comme une vitrine pour mener des actions violentes, mais tous les moyens nécessaires ont été déployés pour la prévention. En matière de flux migratoire, nous nous attendons à ce que la collaboration croissante avec les pays de départ et de transit amène des résultats de plus en plus significatifs. Dans les prochains jours je recevrai au ministère mes homologues algérien, libyen et tunisien. Les centres d’accueil de migrants en Albanie pourraient donner de très grands résultats et tous nos partenaires européens prêtent attention à ce projet. Un hotspot basé en Tunisie est absolument exclu, il n’y en a pas besoin. Nous travaillons à des projets communs de rapatriements volontaires assistés. Quant aux déclarations de la Garde Côtière italienne, les activités de recherche et de sauvetage menées par les autorités sont indépendantes de quelque indication ou ingérence politique que ce soit. Les rumeurs sur ma candidature à la présidence de la région Campanie sont infondées. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Chiesa « L’Italie dit adieu au charbon et oui au nucléaire. Les altermondialistes protestent au G7 » : « Nous devons sortir du charbon et nous tourner vers le nouveau nucléaire, pour un mix énergétique n'incluant pas seulement les énergies renouvelables afin d’atteindre la décarbonisation. Le ministre de l'environnement et de la sécurité énergétique Gilberto Pichetto Fratin, qui a participé à une série de réunions hier à Turin à la veille de la réunion du G7 sur l'énergie, le climat et l'environnement prévue aujourd'hui et demain à Venaria Reale sous la présidence italienne, s'est exprimé clairement : "L'objectif pour 2050 est la décarbonisation totale, le terme est long, nous devons procéder progressivement. La première étape est le charbon, puis le pétrole et la production d'énergie propre avec les énergies renouvelables et, pour assurer la continuité, également le nouveau nucléaire". Ce dernier point est critiqué par les Verts allemands et, dans une large mesure, par les mouvements écologistes italiens. L'après-midi d'hier a été tendue : des manifestants ont mis le feu à des photographies géantes représentant les visages des dirigeants, dont celui de Giorgia Meloni. En ce qui concerne le charbon, la fermeture définitive des dernières centrales existantes était déjà prévue pour 2025, avant que la crise du gaz avec la Russie n'oblige à en relancer certaines, mais maintenant que le deuxième nouveau regazéificateur de l’entreprise SNAM est également lancé, le ministre a déclaré qu’il serait possible de ne plus recourir à cette source d’énergie polluante "dans les prochains mois, bien qu'avec le scénario géopolitique actuel, il est plus raisonnable de compter un an". Confirmant l'objectif italien, le ministre Pichetto a adressé un message à l'Allemagne, qui a fermé ses derniers réacteurs l'année dernière, mais qui utilise encore du charbon et du lignite. Le gouvernement italien a pris les premières mesures pour introduire l'énergie nucléaire de nouvelle génération : hier, le ministère pour la transition écologique a adhéré à l'Alliance industrielle européenne sur les Smr, les petits réacteurs modulaires. L'Italie ne part pas de zéro "puisque, explique le ministre, nous avons maintenu un niveau élevé de connaissances dans les universités et les centres de recherche". Après avoir créé la plateforme nationale pour un nucléaire durable, M. Pichetto a chargé il y a deux jours le professeur Giovanni Guzzetta de réviser le cadre législatif. "Nous nous appuyons aussi sur la science et pas seulement sur les idéologies". L'Italie et l'Allemagne mises à part, tous les pays du G7 (France, Royaume-Uni, États-Unis, Canada et Japon) disposent non seulement de centrales nucléaires, mais investissent également dans la construction de nouvelles centrales.  Dans la stratégie d'alliances que le ministre construira également par des rencontres bilatérales, Faith Birol, directrice de l'AIE, qui a parlé d'une "erreur" de l'Europe en tournant le dos au nucléaire, lui a donné un coup de pouce. » 

ARTICLE, La Repubblica, P. Mastrolilli « Washington lance l’alerte : la propagande russe soutiendra Salvini » : « On décompte environ une dizaine de sites liés aux services de renseignement russe et que le département du Trésor américain a sanctionné car ils publiaient de la désinformation. Une propagande qui visait tout particulièrement le gouvernement italien et la présidente du Conseil Giorgia Meloni. Peut-être le Kremlin se sent-il trahi par cette dernière, qui a étroitement conservé l’alliance avec les Etats-Unis au lieu de suivre la dérive souverainiste et anti-occidentale à laquelle Moscou se serait attendue de la part d’une coalition incluant la Ligue. Matteo Salvini, lui, est mise en valeur par ces mêmes sites. Cela pourrait avoir des retombées également sur la campagne des élections européennes. Quand on regarde ces sites de plus près, on décèle en effet une attention particulière pour l’Italie. Le 11 mars dernier, le Southfront avait consacré un article au gouvernement italien et à ses critiques vis-à-vis de la volonté de la France et de la Pologne d’envoyer des soldats en Ukraine. Le 23 octobre 2023 ce site avait accusé l’Italie de ‘’trahir la cause palestinienne et sa tradition pro-arabe’’. Le 20 mai, il nous reprochait d’avoir livré à Kiev les « B1 », et le 14 janvier d’avoir ‘’accepté de donner à l’Ukraine le système de défense Samp-T’’ qui est, en réalité, encore en discussion. Le 13 octobre ce site avait critiqué Meloni de se ‘’rendre’’ face au ‘’Grand Remplacement, c’est-à-dire la substitution des Italiens avec les migrants, contrairement à l’eurosceptique Matteo Salvini. Le 16 janvier, le site avait ajouté que ‘’pour prévenir les critiques d’être anti-UE et anti-Otan, Meloni a juré fidélité aux deux, alors que Berlusconi et Salvini avaient fait des déclarations en faveur de la Russie’’. Un autre site, le Strategic Culture avait publié en juin 2023 un article reprochant à Meloni les accords signés avec la Tunisie sur les migrants, car ‘’elle soutenait ainsi l’un des dictateurs les plus brutaux’’. Le 1er avril, il avait accusé Meloni de ‘’jouer la carte du chantage avec l’UE concernant l’immigration africaine’’. En revanche, en avril 2019, il avait fait l’éloge de Salvini, car il avait ‘’osé défier Angela Merkel au Parlement Européen’’. Si le département du Trésor américain a raison, et que ces sites sont liés aux services de renseignements russes pour diffuser de la désinformation, que faut-il en déduire concernant les attaques contre Meloni et l’éloge de Matteo Salvini ? »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Reportage photo à la conférence de l'AUR à Bucarest : "Make Europe great again."

I.png

AUR.jpg

DF.jpg

Likoud.jpeg

Republika.png

BBB.png

PRO.png

Allaince Nationale Lettonie.png

Suwerenna Polska.png

VB.jpg

Ligue.jpg

PiS.jpg

Revival.png

Reconquête.png

SPD.png

Roumanie. Lors de la conférence Make Europe great again le 27 et 28 avril 2024 au Parlement à Bucarest, les orateurs des partis autres que ceux de l'AUR ont été :

R 1.jpeg

Le président du Parti du Peuple danois Morten Messerschmidt

R 2.jpeg

Le président de la Cour suprême du Likoud Michael Kleiner

R 3.jpeg

Le président du parti nationaliste slovaque Republika Milan Uhrik 

R 4.jpeg

Derk Jan Eppink du parti néerlandais des agriculteurs BBB 

R 5.jpeg

Le président du parti nationaliste tchèque PRO Jindrich Rajchl

R 6.jpeg

Roberts Ozols du parti nationaliste letton Alliance nationale 

R 7.jpeg

Janusz Kowalski de Pologne souveraine

R 8.jpeg

 Filip Dewinter du parti nationaliste flamand Vlaams Belang 

R 9.jpeg

 Enzo Alias, président des Patriots Network et membre du Rassemblement national

R 10.jpeg

 Le député européen de la Lega originaire de Sicile Annalisa Tardino 

R 11.jpeg

Le vice-président du parti nationaliste bulgare Renaissance Petar Petrov 

R 12.jpeg

Le député européen du parti conservateur polonais Droit et justice (PiS) Kosma Zlotowski

R 13.jpeg

Nicolas Bay de Reconquête 

R 14.jpeg

Nikola Zborilova du parti nationaliste tchèque SPD

La photo de groupe :

Conférence 1.jpeg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/14/con...)

Harald Vilimsky estime que le regroupement familial pour les demandeurs d’asile ne doit être possible que dans le pays d’origine.

FPÖ.jpg

Autriche. La tête de liste du FPÖ pour les élections européennes Harald Vilimsky estime que le regroupement familial pour les demandeurs d’asile ne doit être possible que dans le pays d’origine car, selon lui, l’asile est une protection temporaire.

Le FPÖ donné premier à 29 %.

FPÖ.jpg

Autriche. Un sondage Market donne les patriotes du FPÖ premiers à 29 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 23 %, les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP à 20 %, les libéraux de NEOS à 10 %, les écologistes à 9 %, le parti satirique BIER à 5 % et les communistes du KPÖ à 3 %.

28/04/2024

André Ventura rencontre le président de la Guinée-Bissau.

Chega.png

Portugal. Le président de Chega André Ventura a rencontré à Lisbonne le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló.

Chega 1.jpeg

27/04/2024

Deux autres possibles poursuites à l'encontre de Björn Höcke pour délit d'expression.

AfD.jpg

Allemagne. Alors que Björn Höcke, la figure de proue de l’AfD en Thuringe, est poursuivi pour avoir déclaré « Tout pour l’Allemagne » et la fois suivante « Tout pour … », la foule ayant répondu « … l’Allemagne. », le parquet de Gera examine, dans deux autres cas, la possible demande de sa levée d’immunité.

Il lui est reproché d’avoir, le 18 janvier 2024, à Gera, comparé une manifestation anti-AfD à une marche aux flambeaux des nationaux-socialistes en 1933 et d’avoir déclaré que « L’Allemagne en 2024 n’est plus une démocratie qui fonctionne. » L’autre cas porte sur un discours de Björn Höcke à Gera le 3 octobre 2022 à propos de la guerre en Ukraine.

L’ancien collaborateur de Maximilain Krah aurait été un informateur de l’Office saxon de protection de la Constitution.

AfD.jpg

Allemagne. L’ancien collaborateur d’origine chinoise de la tête de liste de l’AfD aux élections européennes Maximilain Krah aurait été un informateur de l’Office saxon de protection de la Constitution. Selon le Bild, il aurait été désactivé en tant que source en août 2018.

(https://www.bild.de/politik/inland/exklusiv-die-geheimdie...)

Discours de Geert Wilders à la CPAC à Budapest.

PVV.jpg

Pays-Bas et Hongrie. Lors du discours à la CPAC à Budapest, Geert Wilders a évité de ternir des propos pouvant mettre en danger une possible future coalition gouvernementale aux Pays-Bas, tout en dénonçant l’immigration de masse et les actions de l’élite multiculturelle.

CPAC 2.jpeg

Geert Wilders

"Le Spiegel titre à propos de l’AfD : "Les traîtres au pays.""

AfD.jpg

Allemagne. Le Spiegel titre à propos de l’AfD : « Les traîtres au pays. Papiers secrets. Comment l'AfD travaille pour la Chine et la Russie. »

AfD 1.jpeg